Au cœur des Alpes se trouve un petit pays du nom de 🇱🇮 Liechtenstein. Un nom aussi difficile à prononcer qu’à écrire, le Liechtenstein est plus développé qu’elle n’est éloignée du reste de l’Europe. Il est temps de découvrir ce pays dans cet article.
Un peu d’histoire…
D’après les recherches archéologiques, la région où Liechtenstein est bâti aujourd’hui a déjà été habitée il y a de ça quatre millénaires. Toutefois, la vraie histoire du Liechtenstein d’aujourd’hui commence en l’an 15. Son premier nom connu est la Rhétie, une province romaine christianisée.
Une population germanique, les Alamans, a pris d’assaut la Rhétie et des régions aux alentours au 5e siècle. Elle fondit dans la population déjà existante et le territoire se germanisa peu à peu. Une germanisation qui s’est poursuivie jusqu’au 7e siècle, puis la Rhétie devient un comté sous le nom de Vaduz pendant le règne de Charlemagne.
L’histoire se poursuit. En 1342, les comtes von Werdenberg-Sargans de Vaduz obtinrent la possession immédiate du comté de Vaduz pour le Saint-Empire romain germanique. C’est le début de la souveraineté politique de cette région qui va devenir le futur Liechtenstein.
Plus tard, au cours même de ce 14e siècle, les barons von Brandis héritèrent de la Schellenberg aux comtes von Werdenberg-Sargans. Cette seigneurie est maintenant la partie ouest de Liechtenstein. Ce sont aussi ces barons qui ont fixé les frontières du pays actuel.
Quand fut créé le Liechtenstein actuel ?
En 1699, un Autrichien de la famille de Liechtenstein, le prince Hans Adam I devient le propriétaire de la seigneurie de Schellenberg, puis du comté de Vaduz en entier en 1712. Sept ans plus tard, l’empereur germanique Charles VI rassemble la seigneurie de Schellenberg et le comté de Vaduz en tant que « principauté d’Empire ». C’est à ce jour que le pays reçut le nom de Liechtenstein.
L’origine autrichienne du prince Hans Adam I a fait de ce pays un grand allié politique de l’Autriche pendant longtemps.
Quelques années après sa création, en 1799, la principauté d’Empire Liechtenstein fut au cœur des guerres napoléoniennes. Il entra alors dans la Confédération du Rhin que Napoléon créa. Durant le Congrès de Vienne en 1814-1815, le pays devient un membre de la Confédération germanique. Une confédération crée en 1815 et dissout en 1866.
Le début de l’industrialisation de Liechtenstein
En 1862, le Liechtenstein devient à nouveau indépendant sous le règne su prince Johan II. Il publia alors une constitution qui désigne le Liechtenstein comme une monarchie constitutionnelle.
Cette promulgation fut le grand début de l’industrialisation dans ce petit État de l’Europe. En 1900, il commença donc à rénover, à construire des infrastructures industrielles. Le tourisme s’est aussi développé dans le pays. Toutefois, un grand nombre de citoyens partit trouver du travail dans un autre pays étranger.
Son alliance de longue date avec l’Autriche se poursuivit avec une union douanière. Toutefois, elle cessa en 1919, en pleine Première Guerre mondiale. D’ailleurs, cette guerre fut un véritable frein pour le développement économique de Liechtenstein. Pour pallier sa chute économique, il signa un traité d’union avec la Suisse en 1924. Ce traité concerne entre autres le domaine monétaire, postal et douanier.
Une fois la Seconde Guerre mondiale achevée, la principauté accueil à bras ouverts la prospérité économique. Un grand développement des diverses institutions sociales et culturelles fut donc nécessaire.
Plusieurs décennies après la Guerre, le Liechtenstein est devenu membre de plusieurs grandes organisations internationales. Par exemple, il est membre des Nations Unies depuis 1990 et de l’Association européenne de libre échange en septembre 1991, contrairement à son pays allié, la Suisse.
L’accession au trône du prince actuel, Hans Adam II en 1984 marque l’ouverture de Liechtenstein au monde et sa sortie de l’alliance avec la Suisse. Une élection fur effectuée en décembre 1992 pour approuver l’entrée de Liechtenstein dans la zone économique européenne ou European Economic Area (EEA). L’implication du pays dans le blanchiment des capitaux a terni son image.
Quoi visiter à Liechtenstein ?
Cette principauté au cœur des Alpes est riche en histoire. Il attire particulièrement par le domaine financier. Mais ce pays possède aussi des attraits touristiques. Et même son nom est un attrait touristique pour le pays.
- Les gens vont à Liechtenstein par curiosité
La Suisse et l’Autriche ont toujours été considérées comme les plus proches voisins. Alors, lorsqu’on dit qu’il y a encore un pays entre les deux, peu de gens y croient. Ils vont alors visiter la Principauté de Liechtenstein par simple curiosité.
Ce petit de 160 km², juste un peu plus grand que la ville de Paris compte seulement 36 500 habitants. Une fois arrivé dans la capitale, Vaduz, vous tombez tout de suite sous le charme des gens en costume chic, la propreté des rues et surtout l’architecture médiévale du pays. Ce paradis fiscal, oublié des circuits touristiques vaut vraiment le coup de faire une petite visite.
- Des châteaux du Moyen Âge y existent encore
La meilleure façon de visiter le pays, c’est en randonnée. Vous pouvez ainsi bien comprendre l’histoire de la principauté et sa base même.
Commencez votre randonnée à la capitale, par le sentier du Känzeli. C’est un parcours à travers la forêt où l’arrivée au sommet vous récompense d’une vue magnifique sur les Alpes et la vallée du Rhin. Tout au long du parcours, vous découvrirez des panneaux qui relatent l’histoire du pays, son fonctionnement fiscal et politique.
La randonnée ne se termine pas au sommet du circuit. La descente se fait de l’autre côté et se termine par la visite du château en centre-ville. Contrairement aux autres édifices historiques dans plusieurs pays de l’Europe, la famille princière habite encore dans le château. Il ne peut donc pas être visité.
- Le pays est aussi riche en culture
Le musée de La Poste et de la philatélie de Liechtenstein est réputé mondialement pour ses timbres uniques. Cette petite principauté édite un grand nombre de timbres chaque année, un vrai bonheur pour les philatélistes.
Concernant les œuvres d’art, le Kunstmuseum et la Hilti Art Foundation s’occupent de conserver les œuvres d’art de la famille régnante.
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