En 2019, la Chine était la troisième plus importante destination pour les produits agroalimentaires de l’UE (14,5 milliards d’euros). Elle était également la principale destination des exportations de l’UE en matière de produits disposant d’une indication géographique (vins, spiritueux, produits agroalimentaires…), soit 9% en valeur.

Toutefois, en 2018 et 2019, 80% des saisies de produits contrefaits ou piratés provenaient de Chine, causant une perte de 60 milliards d’euros pour les fournisseurs de l’UE, précise le rapport.

Le rapporteur Iuliu Winkler (PPE, RO) a déclaré: ‘‘L’accord entre l’UE et la Chine relatif à la protection des indications géographiques est une avancée positive dans les relations bilatérales et un bon outil de promotion et de protection de l’authenticité des produits de haute qualité et de nos marchés respectifs.

Il s’agit avant tout d’un exercice de consolidation de la confiance, qui permet de mesurer l’ambition des parties de garantir la mise en œuvre effective de l’accord. La commission du commerce international participera activement au suivi et à l’examen de la mise en œuvre effective de l’accord et demandera à la Commission de lui faire un rapport régulier.’’

VOIR AUSSI: Un appel à l’égalité des sexes

Le Parlement devrait approuver ou non l’accord et la résolution l’accompagnant lors de la première session plénière de novembre (11-12 novembre). Si le Parlement donne son accord, le Conseil devra adopter l’accord afin qu’il puisse entrer en vigueur début 2021

  • Les produits de l’UE disposant d’une indication géographique protégés contre tout abus ou toute imitation
  • Les produits tels que le cava, la féta, la Münchener Bier, la Polska Wódka, le prosciutto de Parme et le Queso manchego seront protégés
  • L’accent va maintenant être mis sur les discussions en cours concernant un accord bilatéral d’investissement