L’avortement en Europe est autorisé, sous certaines conditions, dans presque tout le continent. Exception faite pour trois micro-États dont : celui d’Andorre, du Vatican et de la Malte ou L’avortement est interdit.

Dans ces trois pays européens, l’IVG ou « Interruption Volontaire de la Grossesse » reste un crime passible de peine d’emprisonnement aussi bien pour la porteuse de l’enfant avortée que pour le médecin ayant pratiqué l’IVG clandestinement.

Du côté des autres pays de l’Europe, l’IVG, quoiqu’autorisée reste assujettie à de nombreuses conditions qui varient d’un pays à un autre en fonction de la loi qui y est applicable.

Un référendum qui aboutit à la légalisation de l’avortement à Saint-Marin

L’interdiction de l’avortement en Europe s’appliquait à Saint-Marin durant 43 ans. La petite république finit par organiser un référendum à l’initiative de l’ « Union Des femmes Saint-Marinaises » (UDS). 22,7 % des votants seulement ont contrés. Dans la petite république de Saint-Marin, le référendum aboutit donc à un vote majoritaire de 77,3 % en faveur de l’IVG.

Cette autorisation est toutefois soumise à des conditions strictes. Celles qui veulent interrompre volontairement leur grossesse doivent l’opérer dans les 12 semaines de l’enfantement non désiré. Passé ce délai, l’IVG ne sera autorisée que lorsque la grossesse résulte d’un viol, d’un inceste ou menace la vie de l’avorteuse.

En dehors de ces cas, l’IVG sera toujours condamnable à Saint-Marin : 3 ans d’emprisonnement ferme pour l’avorteuse et 6 ans d’incarcération pour le médecin ayant pratiqué l’IVG sans en avoir eu l’autorisation légale explicite.

L’Interruption Volontaire de la Grossesse autorisée implicitement en Finlande

L’interdiction de l’avortement en Europe reste applicable en Finlande sauf en cas de :

  • Grossesse précoce (donc à l’adolescence),
  • Grossesse tardive (à l’âge mature),
  • Problème de santé susceptible d’engendrer des complications menaçant la vie de la mère,
  • Difficulté financière délicate et particulière.

L’avortement : un crime passible d’emprisonnent en Andorre, au Vatican et à Malte

Les micro-États d’Andorre, du Vatican et de Malte restent intransigeants sur leurs règles de lois interdisant la pratique de l’IVG quels qu’en soient les motifs. L’avortement en Europe dans ces trois pays reste en effet condamnable et les lois y applicables n’admettent aucune exception.

A lire aussi : Macron vs Poutine, qui est le plus convaincant ?

L’IVG : un crime dans les micro-États de Monaco et de Liechtenstein, sauf exceptions

Deux autres micro-États à l’instar de Monaco et de Liechtenstein maintiennent aussi en application l’interdiction de l’avortement en Europe au sein de leur territoire.

Notons cependant qu’ils admettent des exceptions : grossesse précoce, cas de viol, d’agression sexuelle ou d’inceste, danger mortel médicalement prouvé pour la vie de la femme enceinte. Monaco prévoit aussi un fléchissement à la règle de loi interdisant l’avortement en Europe (et qui reste toujours donc applicable sur son territoire) en cas de malformation du fœtus uniquement.

Notons enfin, en Pologne, où l’interdiction de l’avortement en Europe a été plébiscitée entre 1956 et 1993, que le pays a révisé ses lois depuis. À l’heure actuelle, Pologne autorise donc l’IVG en cas de :

  • Malformation grave du fœtus,
  • Grossesse précoce,
  • Agression sexuelle ou viol,
  • Inceste,
  • Grave menace de danger de mort due à la grossesse.