Le dimanche 16 août a eu lieu le plus grand rassemblement de l’histoire moderne de Biélorussie.
Des centaines de milliers de Bélarussiens sont descendus dans les rues de tout le pays pour participer à la Marche pour la liberté. Ces manifestations pacifiques avaient des exigences claires: la libération de toutes les personnes détenues illégalement, la poursuite des responsables de brutalités policières et la tenue de nouvelles élections présidentielles.
Les chiffres montrent clairement que la population biélorusse veut du changement et le veut maintenant. L’UE leur a fait part de son soutient indéfectible.
Avec des informations de plus en plus choquantes faisant état de conditions et de traitements inhumains dans les lieux de détention, l’Union européenne par la voix de Josep Borrell, son représentant en Biélorussie, a appelé à une enquête approfondie et transparente sur tous les abus présumés, afin de demander des comptes aux responsables.
Embed from Getty Images
Une réunion prévue aujourd’hui à propos de la Biélorussie
Comme convenu par les ministres des Affaires étrangères, l’UE travaille sur de nouvelles listes de sanctions contre les responsables de la violence, de la répression des manifestations pacifiques et de la falsification des résultats des élections.
Comme l’a annoncé le président du Conseil européen, Charles Michel, les chefs d’État ou de gouvernement de l’UE discuteront de la situation en Biélorussie ce mercredi,où l’on peut s’attendre à une prise de position forte face aux abus recensés ces derniers jours.
VOIR NOTRE ARTICLE: L’Union Européenne appelle 10000 garde-frontières, du jamais-vu !