Que vous soyez un fan ou non, la Coupe du monde au Qatar devrait vous intéresser à plus d’un titre. Pas besoin d’être un fan de Zidane pour comprendre les implications financières, politiques et géopolitiques de cet événement.
Malheureusement (ou heureusement), il arrive toujours un moment où fermer les yeux ne suffit plus et où quelques gouttes d’eau font déborder le vase. Le moins que l’on puisse dire pour cette Coupe du monde 2022, c’est que la coupe est pleine.
Avant même qu’elle ne débute, la Coupe du monde 2022 fait parler d’elle et de nombreuses tâches sont déjà en cours.
Tout d’abord, les conditions dans lesquelles les stades (et les infrastructures qui vont avec) ont été construits. En effet, le Qatar s’est lancé dans un programme de construction sans précédent en vue de l’organisation du tournoi de football de 2022. En plus des sept nouveaux stades, des dizaines de projets majeurs ont été achevés ou sont en cours, notamment un nouvel aéroport, des routes, des systèmes de transport public, des hôtels et une nouvelle ville, qui accueillera la finale de la Coupe du monde.
Mais avant cela, son attribution.
Depuis 10 ans, l’attribution de la Coupe du monde au Qatar est entachée de soupçons de corruption, impliquant aussi bien des hommes politiques que des responsables de la FIFA. Entre Platini, Sarkozy et Zidane , on comprend vite que les enjeux sont énormes.