L’Espagne et la Belgique font face à la plus forte hausse
Entre le 16 et le 25 juillet, une nouvelle vague de cas de covid-19 a été constatée sur le continent européen. L’Espagne et la Belgique ont connu la plus forte augmentation en Europe occidentale, la plus forte hausse ayant été enregistrée dans la région d’Aragon, dans le nord de l’Espagne, où 2 139 nouveaux cas de covid 19 ont été diagnostiqués.
Les régions voisines de Catalogne, du Pays Basque et de Navarre sont également en alerte rouge. L’appel est clair : restez chez vous et ne sortez que lorsque c’est strictement nécessaire.
Pareil en Belgique, il n’y a pratiquement plus d’atmosphère de vacances détendue. Surtout dans la ville d’Anvers et ses environs. La semaine dernière, le maire de la deuxième plus grande ville des Flandres a imposé des masques dans les rues commerçantes et a demandé aux citoyens de limiter à dix le nombre de leurs contacts sociaux.
La nouvelle vague de covid 19 touche également d’autres pays : l’Autriche, le Danemark, le Portugal, la Pologne et la République tchèque.
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Dans les Balkans, la situation est assez grave en termes d’infections du covid 19 depuis début juin. Des pays tels que la Bosnie, la Serbie, la Roumanie et la Macédoine ont connu certaines des plus fortes augmentations sur le continent depuis un certain temps.
En outre, une augmentation qui a commencé dans le sud-est de la Pologne semble s’être étendue au reste du pays.
Ces pays “épargnés”
Dans plusieurs pays, il n’y a pas d’augmentation du tout, La Norvège, l’Allemagne, l’Irlande, la Finlande et l’Italie semblent être les pays qui ont le moins souffert de cette deuxième vague jusqu’à présent. La Grèce, et la Hongrie, ont à peine remarqué la première vague au printemps. De tous les pays d’Europe, la Slovaquie est celui qui compte le moins de patients ayant été atteints du covid 19.
Sommes nous pret?
Malgré tout, les diagnostics ne constituent pas à eux seuls “une deuxième vague”. Après tout, sur cette base, on ne peut pas exclure que l’augmentation soit le résultat d’un dépistage plus approfondi. Le fait que les chiffres aient considérablement augmenté depuis le mois d’ avril ne devrait pas être une surprise.
Aurons-nous à nouveau des unités de soins intensifs surpeuplées à cause de cette “deuxième vague”? C’est difficile à dire. Il est vrai que les chiffres sont en hausse, et qu’aujourd’hui beaucoup de nouveaux cas sont déplorés.
Cependant, la population est sur ses gardes et il existe encore des mesures pour freiner cette propagation…