L’utilisation d’animaux dans les expériences scientifiques a permis à la médecine humaine et vétérinaire ainsi que d’autres domaines de progresser à grands pas. Cependant, face aux voix qui crient injustice et face aux dénonciations des sociétés, des associations, des communautés qui militent pour le droit des animaux, l’utilisation d’animaux en laboratoire crée de plus en plus de polémique. Sommes-nous aujourd’hui à l’aube d’une nouvelle ère où les animaux seront épargnés des expériences scientifiques en Europe ? Retrouvez les réponses détaillées dans cet article.
Parlement européen : pour un système de recherche excluant les expériences scientifiques animaux Europe
Le 16 septembre 2021, les parlementaires européens ont unanimement adopté une résolution incitant l’Union européenne à migrer le plus rapidement possible vers un système de recherche excluant les expériences scientifiques animaux Europe. L’institution a jugé utile et indispensable le financement de la conception, la validation et l’instauration rapide de nouveaux moyens d’expérimentation et la formation de tous les acteurs (techniciens, chercheurs, etc.).
S’il n’y a pas d’alternative possible à l’utilisation d’animaux, les parlementaires demandent à ce que les expériences soient réalisées dans des conditions plus confortables qui rendent les animaux moins souffrants, moins angoissés et davantage protégés pour leur bien-être. La transition vers ce nouveau système doit se faire étape par étape.
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Des interdictions entrées en vigueur depuis 2004
Certaines interdictions dans le cadre d’expériences scientifiques animaux Europe sont entrées en vigueur depuis longtemps. C’est le cas des essais de produits cosmétiques finis qui ont été interdits sur les animaux depuis 2004 dans l’Union européenne. À ce sujet, le parlementaire européen Benoît Lutgen s’est exprimé comme suit : « Les progrès technologiques ont permis de mettre au point de nouvelles méthodes de tests de produits (savons, shampoings, etc.) avant leur commercialisation sans recourir à des essais sur les animaux ».
En outre, la loi en vigueur sur tout le territoire européen assure désormais plus de protection pour les animaux encore indispensables pour les recherches. L’objectif sur le long terme de la législation est de mettre fin aux expériences scientifiques animaux Europe.
Alternatives possibles aux expériences sur les animaux
L’utilisation de la réalité virtuelle est l’une des alternatives aux expériences scientifiques animaux Europe. Au lieu de disséquer des animaux vivants (porc, souris, etc.) dans le cadre de l’apprentissage chirurgical, les apprentis chirurgiens peuvent travailler sur des modèles 3D très réalistes.
En cosmétique, l’utilisation des tissus biologiques en 3D conçue à partir de peau humaine permet d’évaluer la tendance d’un produit s’il engendre ou non des allergies. Cette technique permet d’éviter l’injection de produits dans la peau des cobayes ou des souris à des fins expérimentales.
Le recours aux volontaires humains est aussi une solution envisageable dans l’expérimentation de nouveaux médicaments. Les volontaires reçoivent une très faible dose de la substance, puis les scientifiques et les chercheurs observent la réaction du corps. Le micro-dosage permet une élimination des composés médicamenteux inefficaces dans l’organisme humain. Par conséquent, il n’est plus indispensable de réaliser des tests sur les animaux comme l’État l’exige.