En 2024, le prix moyen des logements en Espagne a atteint un niveau record de 2 086 euros par mètre carré, dépassant les sommets de la bulle immobilière de 2006-2007. Cette hausse est due à une demande croissante et à une offre limitée, exacerbée par l’achat massif de propriétés par des non-résidents. En 2023, ces derniers, principalement des citoyens hors Union européenne, ont acquis 27 000 biens immobiliers en Espagne, souvent à des fins spéculatives.
Reportage : Save and Invest with Giorgio Loukas
Mesures gouvernementales de l’Espagne
Pour contrer cette tendance et atténuer la crise du logement, le gouvernement espagnol, dirigé par le Premier ministre Pedro Sánchez, a annoncé une taxe de 100 % sur les achats immobiliers effectués par des non-résidents originaires de pays hors de l’Union européenne. Cette mesure vise à dissuader les investissements spéculatifs et à libérer des logements pour les résidents espagnols.
Réactions et implications
Cette décision a suscité des réactions variées. Certains estiment qu’elle pourrait freiner la spéculation immobilière et rendre le marché plus accessible aux Espagnols. Par ailleurs, d’autres craignent une baisse des investissements étrangers et une possible répercussion sur le secteur touristique.
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Les citoyens britanniques, devenus non-européens après le Brexit, sont particulièrement concernés par cette taxe.
Perspectives futures de l’Espagne sur l’amélioration locative
Le gouvernement prévoit également d’autres mesures pour améliorer l’accès au logement. Pour exemple, la construction de logements sociaux et la régulation des locations touristiques. L’efficacité de ces initiatives dépendra de leur mise en œuvre et de la réaction du marché immobilier.