L’Europe, ses ancêtres et ses descendants témoignent du lien entre les peuples. Les Grecs, les Crétois, les Phéniciens et les Égyptiens, regroupés autour de la Méditerranée, ont vu l’unité culturelle caractérisée par la diversité des légendes de la famille européenne.

Le mythe de l’Europe.

Dans les transformations du mythe, l’Europe se voit confier à ce jour une grande variété de rôles.

En premier, de la vierge violemment volée dans l’âme et luttant vers Dieu.

Deuxièmement, en passant par la séductrice fatale à laquelle l’homme se soumet volontiers.

Selon la mythologie grecque, la région de la Méditerranée orientale le continent où se trouve la Grèce n’avait pas encore pris son nom.

Poséidon eut deux enfants: Vélos et Agénor. Agénor se retira en Asie et fit son royaume vers l’Asie centrale, dans la région de Phénicie. Là, son fils Finikas a épousé Téléphassa et a donné naissance à quatre enfants. Trois fils et une fille, Europe.

La princesse Europe devenue belle, tout le monde parlait d’elle. En grandissant, sa beauté et sa grâce rendaient jaloux Aphrodite. Par la suite, Zeus tomba amoureux d’elle et entreprit de l’enlever en appliquant un plan audacieux. (Zeus correspond au dieu romain Jupiter fils du Titan Cronos et de Rhéa).

L’amour qui a inspiré Zeus et son enlèvement, rappelle l’histoire de Perséphone et Pluton ou la rencontre d’Ulysse et Nafsika. Et elle jouait avec ses compagnons et cueillait des fleurs dans un beau paysage sur la rive de Tyr ou de Sidon, où son père régnait.

Là, Zeus la vit. Pour l’approcher, il se transforme en un taureau blanc calme, avec des cornes en forme de croissant et alla se coucher aux pieds de la jeune fille.

Les humanistes ouvrent de nouvelles approches du mythe en séparant l’interprétation et la vérité du salut chrétien. Entre autres pour souligner la distance historique entre leur temps et l’antiquité.

Selon l’écrivain Boccaccio, Jupiter apparaît comme un homme violent qui kidnappe l’Europe, une femme aux dons spéciaux, sur son navire orné d’un symbole de taureau.

Toutes les transformations dans lesquelles l’Europe apparaît comme une personnalité historique et où le nom du continent est impliqué, devient célèbre.

Pour exemple, dans la Cité des dames de Christine de Pizan (1405), L’Europe […] est devenue célèbre parce que Jupiter l’aimait et qu’elle a donné son nom à un tiers de la terre.

En sous-jacent, l’Europe conserve toujours la même étiquette.

Dans son livre Heine (1835, 1851/54), s’interroge:

Oui, l’Europe a succombé. Qui peut résister aux bœufs?

Par ailleurs, sous le Troisième Reich, l’Europe était utilisée à des fins de propagande national-socialiste. Tout en même temps, il représente le symbole des sans défense, ou continent souffrant.

En 1943, Johannes R. Becher se retourne contre les revendications des nationaux-socialistes sur les pays et l’héritage dans « Stier und Stachelschwein ». La violence infligée à l’Europe au cours de ce processus est un sujet fréquent dans la littérature de la RDA après 1945, par exemple dans l’esquisse en prose de Günter de Bruyn, Raub der Europa (1979).

De nos jours, d’autre soucis, lire: Passeport vaccinal : les projets de l’Europe !

Les caricatures de l’Europe.

Vers 2000, la princesse Europe reste la caricature la plus utilisée dans et la politique européenne affirmative. Elle se représente en tant que personnification du continent ou de la CE.

Enfin, la couverture du magazine Spiegel du 25 mai 2000 est significative.

Le taureau fonce avec sur son dos, Laetitia Casta.

Le mannequin se reconnaît dans l’Europe: «Jeune, moderne, dynamique et optimiste».

Elle commente : « L’Europe doit regarder vers l’avenir ».