Lors d’un voyage en Italie, il serait regrettable de ne pas consacrer un peu de temps à la découverte de la célèbre tour de Pise. Ce monument historique, avec son inclinaison particulière, est devenu au fil du temps un véritable emblème du pays. Voici un bref historique de cette célèbre construction de l’architecte Bonanno Pisano.
Origine de la Tour de Pise
Connue sous le nom de Torre di Pisa en italien, la tour penchée de Pise est située dans la ville de Pise, en Toscane. Érigée près de la cathédrale, elle représente le campanile de la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Pise et fait partie intégrante des monuments de la place des Miracles. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1987.
La tour penchée de Pise est un chef-d’œuvre de l’art roman toscan, bien que sa renommée mondiale repose principalement sur son inclinaison singulière. Sa construction remonte à 1173, sous la direction de l’architecte Bonanno Pisano. La construction de la tour s’est étalée sur une période de 117 ans, en trois phases distinctes.
Bonanno Pisano le célèbre architecte qui commença à ériger la Tour de Pise
En plus de ses réalisations sculpturales, Bonanno Pisano a également réalisé de nombreux projets architecturaux. L’une de ses réalisations les plus importantes en tant qu’architecte est la création de la façade de la cathédrale de Pise (la Cathédrale Santa Maria Assunta), qui est située à côté de la Tour de Pise dans la Piazza dei Miracoli à Pise, en Italie.
La façade de la cathédrale de Pise était en cours de construction pendant la période où la Tour de Pise était également en construction, et Bonanno Pisano a participé à cet important projet architectural.
Diotisalvi, l’architecte italien du XIIe siècle, connu principalement pour avoir conçu la Tour de Pise.
La construction de la tour a commencé en 1173 et s’est étalée sur environ deux siècles en raison de pauses prolongées entre les différentes phases de construction. La tour a été conçue comme le clocher de la cathédrale de Pise (la Cathédrale Santa Maria Assunta). Celle-ci faisant partie du complexe de la Piazza dei Miracoli à Pise, en Toscane.
Outre la Tour de Pise, Diotisalvi n’a pas réalisé beaucoup d’autres œuvres architecturales bien documentées. Son nom est principalement associé à la Tour de Pise, qui est devenue l’une des structures les plus célèbres et emblématiques au monde, en grande partie grâce à sa caractéristique inclinaison remarquable.
Pourquoi ce monument penche si dangereusement?
Bonanno Pisano commença par ériger le deuxième étage, entouré de 15 colonnes de marbre blanc avec des chapiteaux classiques et des arcs aveugles. En 1178, il réussit à achever le troisième étage, mais en raison de l’instabilité du sol sur lequel la tour avait été érigée, celle-ci pencha de 5 cm vers le sud-est. Les travaux sont donc interrompus.
Cent ans plus tard, l’architecte Giovanni di Simone décide de reprendre les travaux afin de corriger l’inclinaison de la tour. Il entreprend donc la construction de quatre étages supplémentaires, cette fois-ci verticaux. Malheureusement, le résultat n’est pas à la hauteur des espérances . Le clocher penche toujours Les travaux sont à nouveau abandonnés.
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En 1298, on mesure une inclinaison de 1,43 mètre, qui passe à 1,63 mètre soixante ans plus tard. C’est alors que le sculpteur et architecte Tommaso Pisano décide de poursuivre la construction du dernier étage, le clocher, qu’il achève en 1372.
Cinq cents ans plus tard, l’architecte Alessandro Gherardesca entreprend la première restauration de la tour. Il décida de remplacer le sol boueux par une base en marbre. Cependant, le résultat fut encore plus désastreux qu’auparavant. En 1918, la déviation de la ligne de plomb atteignait 5,1 mètres. Jusqu’en 1990, l’inclinaison de la tour a continué à augmenter de 1 à 1,2 millimètre par an.
Légendes autour de la Tour de Pise
Connaissez-vous la légende qui entoure la célèbre Tour de Pise ? La première raconte que les étudiants qui la fréquentent ne doivent pas monter au sommet de l’édifice, parce que cela leur porterait malheur et risquerait de compromettre leurs études.
La seconde légende prétend que Galilée aurait réalisé une expérience du haut de la tour en lâchant simultanément deux boulets de canon. On raconte qu’il cherchait à démontrer que la vitesse de chute était indépendante de la masse. Son but était de contredire Aristote, qui soutenait que la durée de la chute était proportionnelle à la masse. Hélas, ses efforts furent vains.
Visite de la tour penchée de Pise
La célèbre tour penchée de Pise s’est imposée au fil des siècles grâce à son inclinaison particulière. Cette caractéristique a suscité l’admiration et l’inquiétude des experts et des touristes. Quoi qu’il en soit, la tour a été désignée comme l’une des sept merveilles du monde.
D’une hauteur de 55,86 mètres, avec huit étages et environ 294 marches, la tour est entourée d’une loggia ornée d’arcs qui reproduisent le motif de la façade de la cathédrale. Au sommet de la tour se trouvent sept cloches, chacune portant son propre nom et correspondant à l’une des sept notes de musique.
Les géologues, ingénieurs et experts en patrimoine travaillent en étroite collaboration pour surveiller et évaluer en permanence l’état de la Tour de Pise. De plus, des études géotechniques approfondies aident à son maintient.
La question de savoir si la Tour de Pise va tenir dépend de divers facteurs.
En effet, tout dépend de la nature du sol et des efforts de conservation. Par ailleurs, les travaux de restauration entrepris, utilisent les meilleures technologies pour maintenir sa stabilité. Les responsables ont mis des mesures telles que:
- l’ajout de contrepoids,
- le renforcement des fondations,
- la réduction de l’inclinaison pour éviter tout risque de catastrophe.
Il est essentiel de noter que la conservation de la Tour de Pise est un défi continu et complexe. Toutefois, des travaux d’ingénierie et de géologie restent nécessaires pour maintenir sa stabilité à l’avenir. Les experts en la matière font généralement tout leur possible pour garantir que la Tour de Pise puisse conserver l’appréciation des générations futures.
