Les questions relatives au climat se veulent sans cesse plus pressantes à mesure que passent les années. Pour cela, il faut alors employer des méthodes drastiques afin de pouvoir réduire l’émission de gaz carboniques dans l’atmosphère. Cela, cependant, exigera la participation de chaque pays du monde.
C’est dans ce sens que travaille le projet de la COP26, s’inscrivant dans la droite lignée des COP ayant précédé son avènement.

Qu’est-ce que la COP26 ?

Organisée du 30 octobre au 12 novembre 2021, la COP26 se veut un événement d’envergure mondiale à laquelle participent presque tous les États du monde. COP signifie Conference of Parties ou, en français, la Conférence des parties.

Cette conférence est issue de la Convention-cadre de l’ONU ratifiée en 1994 par 197 États à travers le monde. Cette Convention-cadre, alors, aura été conçue de sorte à lutter contre le réchauffement climatique. Organisée annuellement, cette conférence des parties permet de donner la parole à de nombreux experts du climat afin que ceux-ci manifestent leurs projets pour mieux lutter en faveur du climat.

À l’issue de chaque COP, les États signataires s’engagent à respecter les mesures préconisées durant la conférence. Ces mesures aboutissent alors à des traités contraignants tel que par exemple le protocole de Kyoto ratifié en 1997 et dont les applications sont encore en vigueur à ce jour.

Du fait de l’envergure d’un pareil rassemblement, les enjeux y sont alors conséquents.

Quelles résolutions ont été adoptées au terme de la COP26

Bien que la COP26, pour l’instant, ne soit pas achevée, des premières résolutions ont été adoptées par les différentes parties participant à la conférence. La conférence des Nations Unies sur les changements climatiques mettent alors l’accent sur la transition énergétique en cours. Celle-ci, alors, implique d’avoir recours aux sources d’énergies renouvelables et de consommer moins.

Pour cette année, la COP26 se sera engagée à respecter des programmes ambitieux. Il y sera discuté de la question des marchés du carbone et des taxes inhérentes à ces derniers. Les pays riches s’entendront ainsi pour financer la transition énergétique des pays les plus pauvres. En plus de la diminution des émissions de CO2, la baisse du niveau de méthane par les industries énergétiques a elle aussi été abordée.

De nombreux angles d’attaque, alors, sont abordés au cours de cette conférence afin de mieux lutter contre le réchauffement climatique.

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La conséquence de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques

Finalement, malgré l’importance de l’événement, les COP qui se succèdent portent rarement leurs effets. Les prescriptions adoptées n’ont souvent aucune portée contraignante. Aucun État n’est tenu d’appliquer les préconisations des experts de l’ONU.

Il en résulte que les pays les plus volontaires dans la lutte contre l’émission de gaz carboniques s’investissent énormément là où d’autres, comme la Chine, n’opèrent presque aucune modification à leur modèle énergétique.

Certains paieront plus que d’autres. Le coût de la transition énergétique mondiale est alors on ne peut plus coûteux et, alors, le contribuable occidental sera lourdement mis à contribution pour financer ce projet.

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