Depuis le 1er juillet 2024, Viktor Orbán occupe la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Cette position prestigieuse permet à Budapest d’influencer l’agenda politique de l’UE. Toutefois, les premiers mois de cette présidence ont fait réagir de sérieuses controverses.
Viktor Orbán en mission diplomatique
Début juillet, Viktor Orbán, Premier ministre hongrois, a fait un geste inattendu en se rendant à Moscou pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine. Avant cette visite, il avait fait une escale à Kiev, prétendant vouloir négocier des pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine. Cette démarche a provoqué une réaction négative parmi les autres dirigeants de l’UE, qui ont rapidement déclaré qu’Orbán ne les représentait pas lors de ces déplacements.
Répercussions et réactions après la visite de Viktor Orbán en Russie
La visite d’Orbán à Moscou a suscité une vague de mécontentement au sein de l’UE. De nombreux pays membres ont refusé d’envoyer leurs ministres aux réunions organisées en Hongrie, forçant ainsi la reprogrammation de ces rencontres à Bruxelles. Cette situation met en lumière les tensions croissantes entre la Hongrie et les autres membres de l’UE.
Tensions avec la Pologne
La position pro-russe de la Hongrie a également tendu ses relations avec la Pologne, autrefois un allié proche. La frustration des États membres envers la Hongrie s’accroît, compliquant davantage la cohésion au sein de l’Union.
Migrations et permis de travail
En vertu des règles de l’UE, chaque gouvernement national détient le pouvoir de décider des politiques d’immigration légale et des permis de travail. Les ressortissants de pays tiers munis d’un visa européen peuvent se déplacer librement dans l’espace Schengen, qui inclut 29 pays, dont la Norvège et la Suisse. Cependant, les tensions actuelles pourraient influencer ces dynamiques migratoires.
Voir aussi : Poutine menace la France
La présidence hongroise de l’UE, révèle les fractures internes et les défis diplomatiques auxquels l’Union doit faire face. La position controversée de Viktor Orbán ne cesse de polariser les opinions, plaçant la Hongrie au centre des débats européens.
