Le nouveau premier ministre, Jean Castex, a décrit un ensemble d’accords comme un moment historique pour notre système de santé. L’accord, que la plupart des grands syndicats ont accepté, est intervenu après sept semaines de négociations houleuses.
Saluant leurs efforts dans la lutte contre COVID-19, Jean Castex a ajouté qu'il s'agissait avant tout d'une reconnaissance considérable de ceux qui ont été en première ligne.
En France, les professionnels de la santé ont été vénérés comme des héros pendant la pandémie de coronavirus, et les gens de tout le pays les ont applaudis de leurs fenêtres et de leurs balcons tous les soirs alors que l’ensemble du pays était à l’arrêt.
Mais beaucoup ont été amenés à protester ces derniers mois pour exiger de meilleurs salaires et un financement plus important des hôpitaux.
Des budgets importants débloqués pour le personnel de la santé
Les accords prévoient plus de sept milliards d’euros pour les aides-soignants, les infirmières et les autres professionnels de la santé non médicaux, tels que le personnel technique et administratif, qui serviront principalement à financer une augmentation du salaire de base de 183 euros nets par mois.
A LIRE : Estrosi, intouchable à Nice !
D’autre part, 450 millions d’euros ont été mis sur la table pour les médecins, principalement pour augmenter les indemnités versées aux praticiens qui travaillent uniquement dans les hôpitaux publics. Les internes et les étudiants en médecine se sont vu attribuer un budget de 200 millions d’euros.
Un accord accepté dans l’ensemble mais critiqué par certains
Néanmoins, cet accord a suscité des critiques de la part de certains organismes de santé qui dénoncé ce geste. Le président de l’APH Jacques Trévidic, a appeler à un « deuxième cycle de négociations », avec un accent particulier sur le temps de travail. C’est « un pas en avant, mais il manque trop d’éléments pour être signé », a-t-il déclaré.
¤ NOTRE RUBRIQUE POLITIQUE VA VOUS INTERESSER !