Décidément, le groupe pharmaceutique suédo-britannique Astrazeneca n’en finit pas de faire parler de lui…
AstrazeQuoi ?
Pour rappel, c’est l’une des sociétés qui met au point l’un des vaccin contre la COVID-19.
C’est à partir de l’adénovirus d’un chimpanzé que la molécule est injectée dans les muscles. Pour atteindre son efficacité maximale, deux doses doivent tout de même être injectées dans un intervalle maximal de 12 semaines.
Fort de sa fusion en 1999 avec le britannique Zeneca, Astra ne cessera de croître en acquérant bon nombre de groupes pharmaceutiques à travers le monde entier.
C’est à partir de 2015, que l’entreprise se positionnera davantage comme vendeur ; notamment avec le Caprelsa afin de lutter contre une forme assez rare du cancer ou encore le Crestor, médicament contre le cholestérol.
Courant janvier 2020, c’est en collaboration avec le laboratoire du Jenner Institute de l’université d’Oxford que commence à se développer un vaccin contre le SARS-CoV-.
Les 1er cas importants se déclarent…
Après avoir reçu une autorisation de mise sur le marché européen le 29 janvier 2021, le vaccin contre la COVID-19 est développé par la Astrazeneca et fait même l’objet d’une recommandation de la HAS (Haute autorité de santé).
Pourtant ce vaccin, qui montre une forte réponse immunitaire dès la phase I des tests entrepris, provoque des maux de tête et des douleurs musculaires chez un tiers des personnes vaccinées, ainsi que de faibles fièvres.
L’Union européenne s’approvisionnera tout de même auprès de quatre de leurs usines, dont deux situées dans l’UE et deux situées au Royaume-Uni.
Astrazeneca souffre de ses effets secondaires
Le 11 mars 2021, des incidents graves de thrombose cérébrale, de lourds problèmes sanguins et même des décès impliquent le vaccin Astrazeneca et auront des conséquences quasi immédiates de la part des dirigeants Européens.
Le Danemark suspend l’utilisation du vaccin et 4 jours plus tard ce ne sont pas moins de 16 pays membres de l’U.E. qui se retirent également.
À savoir :
Autriche, Islande, Norvège, Lettonie, Luxembourg, Estonie, Lituanie,
Italie, Thaïlande, Bulgarie, Pays-Bas, Roumanie, Irlande, Allemagne, France, Espagne.
La Belgique et le Royaume Uni, quant à eux, ne stoppent pas une campagne qu’ils jugent essentielle. Ils estiment donc le vaccin Astrazeneca sûr et efficace et prennent le parti d’accorder toute leur confiance en ce protocole.
Vaccin: les députés veulent plus de clarté et de transparence.
Stopper ou reprendre la vaccination avec Astrazeneca ?
À ce jour, le fait de reprendre ou non la vaccination en Europe divise les pays membres.
Certains ont pris la décision de reprendre les injections depuis vendredi 19 mars dernier avec l’appui de l’AEM (l’Agence Européenne du médicament) et de l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé), quand d’autres préfèrent patienter encore un peu.
Pourtant de nouveaux doutes planent sur les données de la phase III des essais cliniques. Celles-ci seraient dépassées.
L’AEM a finalement statué en faveur des nombreux bénéfices de la souche élaborée qui sont bien plus importants que les risques qui pourraient y être associés.
Reste à savoir si cela aura un impact sur le choix de la population de se faire vacciner ou non ?
et vous? dans quel camps êtes vous?